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Une brûlure est une destruction cutanée.
Il en existe plusieurs types : thermiques, par le soleil, par le froid et chimiques.
Elle sont provoquées par le contact direct avec un élément à température élevée :
Ces types de brûlures sont très fréquentes à la maison.
Il se retrouve aussi dans certains milieux professionnels. Notamment ceux utilisant des liquides chauds ou de la vapeur.
Elle est due au rayonnement solaire. Elle est couramment appelée “coup de soleil“.
Elle est plus ou moins grave selon son extension (quelle proportion du corps est touchée ?), sa localisation (atteinte ou non de zones fragiles : visage, mains, pieds, organes génitaux) et son intensité (apparition de cloques).
Cette brûlure cutanée s’accompagne le plus souvent d’une atteinte en profondeur de la peau avec vieillissement précoce et augmentation du risque de cancer de la peau, sous un délai important (plusieurs années) mais de façon irréversible.
Le froid brûle selon des mécanismes similaires au chaud.
Souvent méconnue, cette brûlure peut être aussi dangereuse que la brûlure thermique.
Compte-tenu de la douleur qui y est souvent associée et de la facilité de prévention, elle concerne souvent des situations particulières: Région à climat glacial, travail en milieux glacial .
Ce type de brûlure est surtout fréquent dans le milieu professionnel (lors de l’utilisation de produits dangereux), mais aussi à la maison, notamment à l’occasion de bricolage ou de ménage.
Ces brûlures correspondent à une agression par un acide, une base (soude par exemple), un gaz lacrymogène, des hydrocarbures (essence, trichloréthylène …), du ciment … qui provoquent une réaction chimique qui détruit tout ou une partie de la structure cutanée.
Les zones touchées sont surtout les membres supérieurs et le visage.
Le premier degré correspond à un érythème. La peau est rougie et chaude, mais elle est intacte. C’est par exemple un coup de soleil.
Le deuxième degré superficiel est caractérisé par la présence de cloques (ou phlyctènes) qui apparaissent, soit immédiatement, soit dans les heures qui suivent la brûlure.
Les cloques sont remplies d’un liquide transparent. Elles sont entourées d’une zone rouge (érythème). Les cloques peuvent se rompre sous l’effet du frottement ou par écrasement. Le derme (couche profonde de la peau) est alors à nu. Il faut tenir compte de l’éclatement des bulles lors des soins en protégeant les tissus vulnérables.
Lorsque la rupture a lieu lors de la brûlure, on parle généralement de brûlure du deuxième degré profond. L’absence de douleur indique que les terminaisons nerveuses ont été brûlées. Si le derme est blanc, les vaisseaux sanguins ont été détruits et le sang ne circule plus. En effet, lorsque la douleur est forte et que le derme rouge, la brûlure est du second degré superficiel.
Le troisième degré se manifeste par une plaie noirâtre et creusée. La peau autour de la brûlure est au contraire gonflée. Comme les nerfs sont détruits au niveau de la brûlure, la douleur n’est ressentie qu’autour de celle-ci. Les muscles et les os peuvent aussi être affectés.
Les complications sont généralement locales. La cicatrisation peut parfois être de mauvaise qualité et avoir des conséquences esthétiques et fonctionnelles (la peau se rétracte).
Selon la sévérité de la brûlure, elle peut nécessiter des soins de plusieurs semaines, voire une greffe de peau. Il existe un risque infectieux lorsque la plaie n’est pas correctement prise en charge.
Lorsque la brûlure est étendue, la déshydratation est une autre complication potentielle.
L’étendue d’une brûlure est calculée selon le pourcentage de la surface corporelle qu’elle recouvre.
On admet que la paume de la main représente 1% de la surface corporelle. Ainsi, pour connaître le pourcentage de la surface corporelle recouverte par la brûlure, il faut additionner les surfaces de la paume de la main.
Pour information, chez un adulte, la tête et le cou représentent 10% de la surface corporelle, le tronc 36%, une jambe 18% et un bras 9%. Pour un enfant, les proportions varient : la tête et le cou (19%), le tronc (32%) et la jambe (15%).
En cas de brûlure, il faut dans un premier temps éloigner la personne. Par exemple, en cas d’incendie : Appeler le 18, éteindre les flammes avec un tissu en matière naturelle (coton, laine), recouvrir la victime d’une couverture ou d’un tissu en matière naturelle.
En attendant les secours ou une consultation médicale, il est possible d’effectuer quelques gestes de premiers soins comme :
Les douleurs provoquées par la brûlure sont soulagées par des antalgiques, souvent du paracétamol. Une pommade antibiotique peut être prescrite en complément.
Il faut systématiquement appeler les urgences lorsque les brûlures concernent : un enfant de moins de 5 ans, une personne âgée, occupe plus de 5% de la surface corporelle d’un enfant et 10% d’un adulte.
Les brûlures du second degré profond et les brûlures du troisième degré nécessitent plusieurs semaines pour guérir, et les patients gardent des cicatrices. Dans la majorité des cas, une greffe de peau est nécessaire.