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Le kyste ovarien correspond à un sac rempli de liquide qui se développe sur ou dans l’ovaire. Les femmes sont nombreuses à souffrir au cours de leur existence d’un kyste ovarien. Les kystes ovariens, souvent indolores sont très fréquents et rarement graves.
Ce sont les plus fréquents. Ils apparaissent chez les femmes entre la puberté et la ménopause, car ils sont liés aux cycles menstruels : 20 % de ces femmes présentent de tels kystes si l’on réalise une échographie. Seules 5 % des femmes ménopausées présentent ce type de kystes fonctionnels.
Les kystes fonctionnels ont tendance à disparaître spontanément en quelques semaines ou après deux ou trois cycles menstruels : 70 % des kystes fonctionnels régressent en 6 semaines et 90 % en 3 mois. Tout kyste persistant plus de 3 mois est considéré comme n’étant plus un kyste fonctionnel et il doit être analysé. Les kystes fonctionnels sont plus fréquents chez les femmes ayant une contraception progestative (sans estrogènes).
Ils sont bénins dans 95 % des cas. Mais ils sont cancéreux dans 5 % des cas. Ils sont classés en quatre types :
On parle de syndrome des ovaires polykystiques lorsque la femme présente de multiples petits kystes aux ovaires.
Le kyste ovarien n’entraîne souvent aucun symptôme lorsqu’il est de petite taille. Parfois cependant, il présente des symptômes tels que :
Les kystes, lorsqu’ils ne disparaissent pas spontanément, peuvent entraîner plusieurs complications. Le kyste ovarien peut :
Puisque les kystes sont généralement non douloureux, le diagnostic de kyste se fait souvent au cours d’un examen gynécologique classique. Certains kystes peuvent être perçus à la palpation lors d’un toucher vaginal lorsqu’ils sont suffisamment gros.
Une échographie permet de le visualiser et de déterminer, sa taille, sa forme et son emplacement précis.
Une radiographie permet parfois de voir des calcifications liées au kyste (en cas de kyste dermoïde).
Une IRM est indispensable en cas de kyste volumineux (de plus de 7 cm)
Une coelioscopie permet de voir l’aspect du kyste, de le ponctionner ou de pratiquer une exérèse du kyste.
Une prise de sang est réalisée, notamment pour détecter est enceinte.
Un dosage d’une protéine, la CA125, peut être effectué, cette protéine étant plus présente dans certains cancers des ovaires, dans le fibrome utérin ou dans l’endométriose.
Une fois le kyste détecté, s’il s’agit d’un kyste fonctionnel, le médecin propose un rendez-vous un à trois mois plus tard pour s’assurer que ce dernier a disparu. Les traitements estroprogestatifs n’ont pas d’effet et ne doivent pas être utilisés pour chercher à faire disparaître le kyste car il a autant de chances de disparaître spontanément sans traitement.
Lorsqu’un chirurgien enlève un kyste, par coelioscopie ou par chirurgie ouverte, il envoie systématiquement le prélèvement en laboratoire pour qu’il soit analysé.